station scanner Imacon Mac Mini

Je terminais mon article sur l’Imacon Flextight Precision II par une remarque sur l’inintérêt de la puissance de l’ordinateur pilotant le scanner. Ce qui n’était qu’une supposition découlant de la simple logique — le scanner est le maillon le plus lent de la chaine — est avéré depuis que j’ai remplacé mon vieux Mac Mini de 2005 par un plus récent, plus puissant à tout point de vue : ça ne change absolument rien à la vitesse du scanner.

Ce Mac Mini de 2010 est le premier de la série Unibody, avec les caractéristiques d’origine suivantes :
• Processeur Intel Core 2 Duo 2,4 GHz ;
• RAM : 2 Go, extensible à 8 Go ;
• Carte graphique Nvidia GeForce 320M dotée de 256 Mo de mémoire, connecteur HDMI et Mini DisplayPort ;
• Disque dur 2,5″ : 320 Go à 5400 t/min ;
• Dernier modèle équipé d’un lecteur-graveur optique ;
• Premier modèle intégrant l’alimentation (avec donc un bête câble secteur standard).

Le pilote FlexColor 4.0.4 étant l’ultime version du pilote à reconnaitre ce scanner et étant un logiciel fonctionnant sur processeurs PowerPC, il nécessite l’émulateur Rosetta pour pouvoir s’exécuter sur les processeurs Intel plus récents, émulateur accompagnant Mac OS X jusqu’à la version 10.6.8.
Un Mac ne pouvant faire fonctionner un système antérieur à lui-même, le Mac Mini de 2010 est ainsi le dernier Mini à pouvoir faire tourner 10.6.8, et donc le dernier capable de piloter ce scanner Precision II.

N’apportant donc rien fondamentalement au fonctionnement du scanner, il a toutefois quelques qualités, et non des moindres :

• Il est bien plus réactif que le précédent,
• Il est parfaitement silencieux, même en plein travail (le ventilateur du précédent s’emballait dès les premières minutes de scann),
• Posé verticalement, il est moins épais que le précédent et donc encore moins encombrant (on pourrait presque envisager de le fixer au dos du scanner) ;
• Il comporte un port Firewire 800 (contre un Firewire 400), quatre ports USB2 (contre deux) ;
• Un port Gigabit ethernet (contre un 100 baseT) et une carte Wifi 450 Mb/s (contre 54 Mb/s) ;
• Son disque dur et son lecteur optique sont à la norme SATA, à ce jour courants et bon marché (contre du IDE qui se fait rare).

Évolutivité

La RAM est extensible à 8 Go. On peut l’étendre à 16 Go à la condition de mettre à jour le firmware de l’ordinateur et de passer sous le système 10.7.5 minimum. Étant donné que nous avons besoin de la version 10.6.8, la limite reste donc à 8 Go, mais on l’a vu, les 2 Go d’origine suffisent pour piloter le scanner.
Augmenter la RAM peut cependant être utile si on utilise aussi la machine pour faire autre chose en parallèle du scann (traitement sur Photoshop…).

Le disque dur peut être remplacé par un plus rapide, en particulier par un SSD dont, certes, on n’utilisera pas la pleine vitesse car le bus mémoire plafonnera, mais qui rendra la machine encore plus silencieuse et aussi réactive que possible concernant les opération de lecture et écriture, y compris la mémoire cache de Photoshop.
Il est possible de remplacer le lecteur optique par un second disque dur 2,5″ à l’aide d’un support adaptateur optionnel. Utile pour du stockage plus gros en sus d’un SSD rapide mais plus petit, ou pour une sauvegarde Time Machine intégrée…